samedi 23 août 2008

Homage ...

L'autre jour , en feuilletant un vieux magazine "Elle" J'ai lu cette lettre que j'ai trouvé magnifique.
Je trouve qu'elle est un très belle homage à une personne qui à marqué mes 10 dernières années que j'avais envie de mettre en avant aumoins une fois sur mon blog!
Cette lettre j'aurais pu l'écrire, tant j'approuve chaque ligne, chaque mot... C'est C.P qui l'a écrite pourmoi, pour "Elle", je l'en remercie et je la partage....



/Zinédine Zidane. Moi j'ai toujours aimé t'appeller comme ça.
Je ne suis pas très "Zizou" ou "Ziz' ".
Zinédine Zidane... la classe de ton nom en plus, quand même.
Alors je m'applique et je dis: "Zindine", comme ça se prononce, comme on entendait à Marseille, sans doute place Tartane, à la Castellane, pour te dire de venir diner fissa et de lacher le ballon.

L'autre soir, sur les Champs-Elysées, tous ces gens qui criaient "Zizou Président!". Pour te dire comme ils ont le sens de la mesure les Français, quand ils aiment!. Mais on s'en fiche, pour une fois qu'on descends dans la rue parcequ'on est contents.

Zinédine, j'ai réfléchi et je n'ai pas trouvé. Quel mec aujourd'hui rassemble autant d'espoir et autant d'amour derrière lu?
Quand tu souris après ton but contre l'Espagne, celui que tu marques tout seul, tellement digne, tellement rageur, tellement magnifique... La France entière à les larmes aux yeux, tu le sais?
Et même si moi, la fan de foot, je sais qu'il y a eu Cannes, et puis Bordeaux, la Juventus et le Réal, même si je sais tes buts, tes roulettes, tes dribles, même si je connais ton palmarès, tes sélections, tes numéros...
Ce qui est beau avec toi, Zinédine, c'est que tu emmènes tout le monde tellement au-delà du football.

Ton visage sur l'arc de triumphe, ce 12 juillet 1998. ta petite narine qui gonfle et ce regard qui se durcit d'un coup, parfois quand on t'agace.
Tes sourires incroyables, rares, instantanés. ta voix, si douce, calme, l'accent qui chante, l'ironie que tu mets dans tout.
Les yeux de Thierry Henri et de David Trézeguet, quand tu montres les gestes techniques à l'entrainement.
Savoir aussi que tu connais ta Véronique depuis tes 17 ans, que tu la draguais timidement avec ta Renault rouge, que c'est aujourd'hui la mère de tes 4 garçons.
Sentir ce bouillonnement tout le temps en toi, ce vrai coté "p'tit gars dans l'bac à sable", fier, tellement fier, Zinédine, que ça fait relever la tête à plein de gens.
Te voir perdre tes cheveux et trouver que, définitivement, ça met tes yeux en valeur.
Savoir que c'est fini, aujourd'hui. Ta retraite.
Ne plus te voir sur une terrain: là, tout de suite, pas envie d'y penser.
Tu vois, on à tout aimé de toi, Zinédiné, crois moi!
Alors, juste, ne nous oublies pas. Viens nous voir de temps en temps. Nous rappeller que ça existe.
Ce qu'on voulait te dire surtout, pour tout le rêve et pour toute cette joie, pour tout simplement toi, c'est: Merci.
Et comme dirait ton pote Jamel: "Si j'ai un garçon, je l'appellerai Zizou, si j'ai une filles je l'appellerai Zizou quand même, lle s'démerde!"
A bientôt Zinédine. /

Aucun commentaire: