dimanche 26 janvier 2014

Retour de ma réflexion dominicale...

Allez je reprends les bonnes vieilles habitude et relance du "le dimanche on réchéflit"...



samedi 25 janvier 2014

Mais puisque je vous dit que je n'ai pas trompé mon mari !!!

Voilà le message que je songe à faire imprimer sur mon manteau... Ou sur un panneau qui clignote ... Faute de pouvoir me le tatouer sur le front!!!

Vous l'avez deviné , j'ai un petit coup de gueule à pousser la !!!!

Les anciens, mais alors très anciens lecteurs (parce que cela fait des mois, voire des années que je n'ai pas évoqué le sujet) savent que nous sommes famille d'accueil et donc qu'en plus de nos 3 enfants nous accueillons également un quatrième et même parfois, comme en ce moment, un cinquième enfant (mais jamais les deux simultanément)...

Des enfants de 4 à 16 ans, qui souffrent de handicaps mentaux ou qui traversent des périodes psychologiques difficiles et que nous accueillons jour et nuit pour des périodes allant de 6 mois à 2 ans en relai de leurs familles qui nous sollicitent parfois pour avoir quelques jours de répit par semaine ou parce qu'ils ont besoin d'aide dans l'accompagnement ou l'éducation, ce qui nous permet de faire bénéficier deux enfants sur la même période  (3 jours l'un, quatre jours l'autre)...



Cela fait plus de 10 années maintenant que nous partageons notre quotidien avec ces enfants qui n'ont pas notre chance mais jamais jusqu'alors on ne nous avait confié un enfant de couleur...
Ce n'était pas une question de principe, juste l'occasion ne s'était jamais présentée...

Or depuis quelque mois un petit bonhomme bien chocolaté nous a rejoint...
Il a fallu quelques semaines à Nahélé pour assimiler que toutes les personnes noires ne sont pas autistes, et inversement... Cela nous aura coûté quelques petites sensations de solitude et de malaise en public mais nous pensions pouvoir clore le chapitre des annecdotes liées à notre différence...

C'était sans compter sur les sorties en famille... Ne serait-ce que pour faire les courses!!!
Chaque fois c'est le même scénario...
Nos trois enfants marchent à nos côtés tandis que notre petit pensionnaire squatte le caddie...
Et chaque fois nous nous livrons au jugement des autres...Chaque fois les mêmes regards qui commencent par une vue d'ensemble de notre famille... Suivie par l'interrogation qui se lit sur les visages... Puis les regards passent de moi à cet enfant puis se portent sur Christophe avec compassion et reviennent vers moi avec méchanceté, mépris, dégoût... J'ai toujours le droit à toute une palette d'expressions que Patrick Jane se ferait une joie d'interpréter mieux que moi mais qui ne sont jamais teintées de gentillesse, de compassion ou de quelqu'autre sentiment positif...
Christophe lui alterne la pitié et la compassion, parfois un peu de colère de la part de certains hommes... 

J'ai mis quelques semaine à comprendre parce que je n'étais interpellée que par les derniers regards sans avoir spécialement fait attention auparavant... 
Je ressentais de l'hostilité et trouvais les gens bien agressifs en ce moment... 
 Jusqu'à ce qu'une personne s'indigne à voix haute de cet adultère incachable, allant jusqu'à se demander comment mon mari pouvait accepter de s'afficher avec le reste de la famille dont les ressemblances familiales sont indiscutables et cet enfant qui le désavouait de la sorte et faisait de lui l'homme bafoué et trahi de manière indiscutable!

Ce n'est qu'à ce moment que j'ai réellement compris l'ampleur des "dégâts"...

Hier soir encore, nous sommes allés faire nos courses dans un supermarché... Les mois passent mais rien ne change...toujours dévisagés... On ne compte plus en dizaine mais en centaine de fois sur la soirée...

Et je ne peux m'empêcher de penser à l'enfer que doivent vivre les parents qui ont adopté un enfant de couleur ou simplement différent.... C'est donc cela leur quotidien? Ne pas pouvoir sortir de chez eux sans sentir sur eux le poids des regards accusateurs et des jugement des autres???
Est-ce renforcé par le fait que nous ayons trois autres enfants qui nous ressemblent ?
Je ne sais pas mais qu'en est-il du quotidien des personnes qui ne savent faire abstraction du regard des autres? 
Moi qui me fiche éperdument du regard des autres je me trouve uniquement dérangée par les tensions et l'hostilité palpable à mon égard et me fiche éperdument de ce que ces gens peuvent bien penser et cela est déjà très pesant...

Là où je prends réellement peur c'est lorsque je réalise que les gens projettent sur leurs proches les shémas  que eux connaissent... Ils pensent adultère, tromperie, mensonges  avant de penser  adoption, accueil, amour!
Et ils sont si nombreux que ce qui me faisait sourire au début me peine aujourd'hui ...

mercredi 22 janvier 2014

Saint-Antoine de Padoue*, sors de mon corps !!! (Et vas squatter celui de Christophe !) lol

Cela fait quelques articles déjà qui tournent autour de la santé...
Mais ce blog n'est pas là que pour celà...
L'ecrit du jour sera consacré à une "Tranche de vie"... Je reprends mon clavier pour parler un peu de moi... De mon quotidien qui ne ressemble en rien à un long fleuve tranquille... Jamais!
Et aujourd'hui j'avais envie de partager l'hallucination du jour... Peut-être  même de la semaine !!!



Maître Yoda disait dans le star wars d'hier soir qu'il faut se préparer à perdre les choses auxquelles ont tient pour ne pas souffrir...
En entendant cette phrase je me suis demandé si il y avait un "message caché" que je devais comprendre alors même que j'avais les larmes au bord des yeux d'avoir perdu mon bracelet préfèré quelques heures plus tôt...
Un bracelet à dimension spirituelle sur lequel était gravé des prières et qui me procurait beaucoup de bien-être et de sérénité... Et dont la valeur est bien plus sentimentale que financière...
Après avoir retourné toute ma maison, vérifié mes blousons, gilets, vestes de la journée dans le cas où il serait resté accroché dans une manche...
Après avoir traversé tout mon villach' en long, en large et en travers (et surtout en trottinette avec la frontale de trail de Christophe) pour retracer tous mes deplacements de la journée de chez ma sœur, à l'école des enfants en passant par le stand de tir...en vain.
J'ai fini par rentrer, le cœur gros, avec un sentiment de vide que moi même je qualifiais de démesuré   pour la perte d'un simple bracelet...

C'est à ce moment là que j'ai entendu la fameuse phrase de Yoda qui m'a interpellée et m'a amenée à la conclusion que je devais me détacher de ces choses matérielles et ne pas être autant affectée par la perte d'un simple "objet"... Mais c'est une chose bien plus simple à dire qu'à faire...

Le moral dans les chaussettes, Je me suis couchée plus tôt que d'habitude, avec pour "vœu du soir" de retrouver ce bracelet auquel je tiens tant...

Ce matin lors du petit déjeuner, Christophe m'a confié être peiné pour moi car  lorsqu'il est monté se coucher hier soir bien après moi, il m'avait surprise à parler dans mon sommeil au sujet de ce bracelet et à réalisé à quel point j'étais affectée par sa disparition...
Et là d'un coup je me suis levée, ai saisit le téléphone dans les mains en composant le numéro de l'un de nos voisins...
Étonné de cet appel soudain, il m'interroge alors me mettant devant mes contradictions et mes incompréhensions...
- Mais ? Qu'est ce que tu fais? Nous étions en train de déjeuner...
- Euh... J'appelle les voisins pour mon bracelet... (bredouille et surprise moi-même de ma réponse)
- Les voisins ??? Mais enfin pourquoi ???
- Euh... Je ne sais pas... (plus que confuse) je dois les appeler c'est tout!

Christophe dubitatif continua son petit déjeuner en me surveillant du coin de l'oeil...

Lorsque mon voisin décrocha le combiné , je fus soudain paniquée... Comme si le délire de la situation venait enfin de m'apparaître... Concrètement jamais aucun voisin ne m'avait appelé ou n'était venu me trouver parce qu'il avait perdu quelque chose... On cherche, on retourne tout mais on ne rameute pas tout le quartier... Mais les mots sont sortis tout seul...

- Bonjour, je suis votre voisine, je vous appelle parceque .... euh .../ne dite pas: je ne sais pas pourquoi je  vous appelle, juste quelque chose me pousse à le faire même si je prends soudain conscience que ce n'est pas du tout rationnel... Dites plutôt :/ j'ai perdu un bracelet hier et euh je me demandais si par chance...
- Ben ça alors !!!  Oui ma fille a trouvé un bracelet hier mais pas devant chez vous... Et euh.... Comment avez vous su???

J'ai bredouillé que je n'en savais rien et que j'avais appelé tout le monde car il avait une grande valeur sentimentale et que j'avais eu de la chance...
Pendant que mon mari s'était totalement figé de stupéfaction la tasse à la main et la bouche ouverte!!!

J'ai récupéré mon bracelet au grand désespoir de ma petite voisine qui avait eu le coup de cœur pour lui et qui l'avait emmené au lycée pensant bien avoir un nouveau bijou! Je lui ai offert en échange quelques euros pour qu'elle puisse s'en acheter un autre... Et la remercier de son honnêteté.

Et suis rentrée à la maison au moins autant heureuse que perplexe, bluffée par le pouvoir de l'intuition!



Depuis, toutes les heures, mon mari vient me voir avec chaque fois la même question :
- Alors ? Alors? 
Tu as retrouvé mon appareil photo ? (perdu depuis quelques mois)
NON ???
 Pffffff tu n'y mets pas du tiens !!! J'ai bien vu que quand tu voulais tu pouvais alors concentre-toi un peu !!!
Bon je te laisse 24h, tu causes à qui tu veux dans ton sommeil, tu appelles qui tu veux au réveil mais je veux mon appareil photo d'accord ???
- Euh....

Les prochains jours vont être longs... Très long!!! lol





* Saint Antoine de padoue : Saint patron des objets perdus.

dimanche 19 janvier 2014

Leçons de vie d'un petit oiseau...

Ceux qui me suivent sur ma page facebook savent que L'été dernier nous avons recueilli une flopée de bébés martinets à la maison...
Le tout premier nous a été apporté par l'un de nos voisins qui sait que nous recueillons toute sorte d'animaux pour leur porter secours en cas de besoins...
Il venait de le trouver dans son jardin alors que l'oisillon n'avait que quelques jours...



Après quelques recherches pour vérifier de quel espèce était ce petit Piaf qui ne ressemblait à rien de ce que je connaissais ... Nous avons appris que les martinets étaient une espèce protégée qui ne se nourrissait que d'insectes mais qu'il était néanmoins possible pour dépanner de nourrir un oisillon avec de la pâtée pour chat au bœuf (bon sans la sauce hein !)...
Voilà comment je me suis retrouvée toutes les deux heures à nourrir un petit oiseau affamé...

Le lendemain, les voisins m'en apportaient un second et m'expliquant que les ouvriers du chantier de réfection de toiture de l'immeuble juste derrière eux jetaient les nids et les oisillons avec afin de refaire la toiture ...

Je suis bien sûr allée voir les ouvriers du chantier pour leur expliquer l'importance de ne pas déposer les nids de ces oiseaux car ils reviennent d'une année sur l'autre au même endroit depuis des années, que ces oiseaux sont les descendants de la dernière colonie à plusieurs kilomètres à la ronde mais me suis heurtée à une bande d'abrutis finis plus préoccupés par le chantier à terminer que par la vie de ces oisillons ...
Seul un ouvrier restait en retrait et je le sentais gêné mais n'osant rien dire... 
Je lui ai donc glissé mon numéro de téléphone discrètement lui demandant de m'appeler si d'autres oisillons étaient déplacés  et suis rentrée à la maison...

J'ai remué ciel et terre, ai passé des dizaines d'appels jusqu'à tomber sur la police de l'environnement (Si! Si! elle existe, je l'ai vue de mes yeux!!!) ...
Pinaise ! En moins de deux heures un policier armé et en uniforme brodé à l'effigie de la  police de l'environnement débarquait dans mon salon !!! Plus vite que pour un cambriolage dis donc !!!
Ni une ni deux, il est allé faire bloquer le chantier derrière et je me suis occupée de mes deux protégés toutes les deux heures pendant une quinzaine de jours et ils ont bien grandit !!!...


Je les ai nourri (me suis ruinee en pâté pour chat) , les ai entraîné à battre des ailes pour leur apprendre à voler... Bref suis devenue une vraie petite maman martinet !!!

L'un des deux était tout calme, passait ses journées à dormir, ne se réveillait que pour manger... Je ne l'entendais jamais ...
Et l'autre était très vigoureux, toujours à sauter en dehors du nid, à faire le tour de la cage, à piaffer à peine le repas terminé... Il m'engloutissait le double de pâtée de l'autre et savait se faire entendre...
Deux petits piafs très différents qui évoluaient à deux rythmes forcements différents ... Et je passais quasiment mes journées à ne m'occuper que d'eux (et de mes gnômes)!


Puis un matin j'ai reçu un appel aux aurores d'un numéro inconnu...
C'était l'ouvrier qui m'informait que le chantier reprenait, que les avocats avaient déniché un vide juridique et que du coup les travaux avaient repris et que les ouvriers rageurs d'avoir perdu tant de temps, avaient balancé un seau complet d'oisillons que lui avait récupéré et voulait me confier...

Suis allée les chercher pour les sauver d'une mort certaine et en ai dénombré 11... En plus des deux miens cela faisait 13!!! Alors que mes deux oisillons me prenaient déjà toute la journée je ne voyais pas comment je pouvais m'en sortir seule...

Après encore une bonne série d'appels, ils ont été admis au centre de protection de la faune sauvage  le plus proche (qui était quand même à deux heures de voiture (4 aller/retour)) et qui eux disposaient de toutes les structures d'accueil et de soin pour toute cette colonie... Je précise qu'ils ont embauché 2 soigneurs animaliers pour s'en occuper toute la journée ... Trois personnes à temps plein pour sauver 13 oisillons d'espèce menacée ! Chouette hein?

J'ai également confié à contre cœur, mais pour leur bien, ceux que je chérissais à temps plein depuis plus de 2 semaines en expliquant au vétérinaire mon travail, leur tempérament, mon "gros piafton" qui mangeait tout le temps mais ne voulait pas voler bien qu'il semblait en âge de décoller et que j'avais surnommé Tanguy car rien ne semblait l'inciter à quitter le nid et l'autre, plus paresseux...que je n'entendais jamais et dont j'en arrivais à douter de la bonne santé...

Et là... Le choc!

J'ai appris que mon Tanguy était en réalité en bien mauvaise santé alors que l'autre se portait à ravir !!!

Carencé par une nourriture non adaptée, son organisme ne parvenait pas à trouver le repos et le sommeil et n'avait donc de cesse de réclamer à manger...
Ce que je prenais avec mon regard d'humain pour des signes de vigueur et de bonne santé étaient en réalité les preuves qu'il allait très mal...
Par conséquent il avait prit trop de poids à tant manger et ne pouvait pas voler car pour qu'un oisillon puisse quitter le nid il doit peser entre 47et 51 grammes (d'après mes souvenirs) et lui en pesait quelques grammes de trop !
L'autre oisillon à qui la pâtée semblait mieux convenir et qui passait ses journées à dormir était en réalité en bien meilleure santé et prit son envol quelques jours plus tard alors que mon Tanguy fut mis au régime et en retrouvant une alimentation à base d'insectes à pu reprendre son envol quelques semaines plus tard...
Tout comme les 11 autres oiseaux dont je reçus des nouvelles régulières par le centre OISO.

Et cette expérience m'a beaucoup appris.... Ces oisillons m'ont beaucoup appris...
Et si je vous en reparle aujourd'hui, c'est que je constate encore et plus que jamais la véracité de ces enseignements...
Effectivement lorsque l'on donne à notre corps des aliments riches en nutriments, le corps se satisfait de petites quantités alors qu'à l'inverse, si on le nourrit d'aliments pauvres ou nuls en vitamines, minéraux etc, il en réclame des quantités bien supérieures sans calmer l'effet de faim qui revient très vite après le repas et ce n'est pas nécessairement signe de bonne santé d'avoir un gros appétit...
Par ailleurs l'agitation peut aussi être à l'origine d'une alimentation non adaptée (trop riche en gluten pour les enfants que l'on confond souvent avec des enfants hyper actifs)... Et le simple fait de leur supprimer le pain, et les pâtes (ou de leur servir des aliments sans gluten apaise très rapidement les enfants...
Notre bonne santé démarre dans notre assiette... J'ai mis le temps à comprendre toutes les facettes de cette phrase... A passer au dessus du simple premier degrés... Il ne suffit pas de manger de tout, encore faut-il que la qualité nutritionnelle des aliments soit riche...
Faites le simple test avec des pâtes ou du riz complet... Vous verrez que la satiété arrivera bien plus rapidement et durera bien plus longtemps qu'avec du simple riz ou des simples pâtes... Et imaginez cela reporté à tous les autres aliments... Les fruits, les légumes...


Je repense souvent à ces petits oiseaux qui doivent à l'heure actuelle voler  dans les cieux africains mais ne tarderont pas à revenir au printemps .... Et je suis reconnaissante de leur enseignement plus concrets que celui dispensé par les livres de diététiques.

Belle journée à tous et soignez vos assiettes... vous soignerez votre santé!



jeudi 16 janvier 2014

Plus je me soigne... Plus je vais mal... Explications.

Pourquoi cet article ?
Pour apporter la lumière sur un phénomène curieux et déstabilisant que je n'ai compris qu'il y a quelques jours... A mon plus grand soulagement... Et c'est ce soulagement et ces réponses que je souhaite partager en ces lignes...

Lorsque je suis tombée malade j'ai pris les choses en main, le problème à bras le corps... J'ai éliminé la cause de mes maux et dans un premier temps je me suis sentie formidablement mieux...
Mais assez vite mon état a recommencé à se re-dégrader...
Alors j'ai repris mes recherches pour mieux comprendre... Je n'ai pas vraiment compris le mécanisme mais toutes mes recherches allaient dans le même sens, pour aller mieux je devais absolument faire un effort nutritionnel considérable...
Parce que ne nous mentons pas, la grande majorité des personnes ont une hygiène alimentaire déplorable et je n'y faisais pas exception... J'avais un peu tendance à penser que le simple fait de ne pas fréquenter les Fast-food ou autre restaurateurs rapides ou restaurateurs tout court, ne pas manger de pizzas ou de burgers suffisait à faire de mon alimentation une alimentation saine... Et bien j'étais encore très très loin du compte!!!

Parmi les manifestations cliniques de mes maux nous avons mis en évidence un dérèglement des neuro-transmetteurs (qui me pourrit sacrément la vie!)...
Et pour remédier à ce dérèglement la médecine traditionnelle n'avait autre solution que de me placer sous atropine ad vitam aeternam (Hummmm l'atropine, ce médicament fabriqué à base de datura, de mandragore et de belladone, toutes les plantes de sorcières interdites à la vente... Ca vend du rêve hein ? :-(


Alors en cherchant non pas à parer les effets de ce neuro-transmetteur mais à en dénicher l'origine du dérèglement je suis remontée jusqu'aux entrailles de la micronutrition...(Dans des bouquins épais comme des dictionnaires dont vous n'imaginez même pas la complexité et le caractère chiant à lire !)
 Et suis tombée de très très haut... (Articles à venir également)

J'ai donc commencé à modifier mon alimentation petit à petit pensant enfin apporter la solution à mes problèmes et là ce fut pire que tout...
Détresses respiratoires aigües, poussées d'eczéma carabinées, démangeaisons interminables, grosse fatigue générale... gros gros coup de moins bien à l'heure même où je mettais tout en oeuvre et bouleversais toutes mes habitudes pour aller furieusement mieux !!! Et là ce fut l'incompréhension générale (et le découragement je ne vous le cache pas)...
Après deux mois de lutte pour maintenir les efforts malgré les désagréments, persuadée de marcher dans la bonne direction, mes consultations et examens à l'hôpital  m'ont achevé et ont signé la fin de mes efforts comme je vous le racontais il y a quelques jours... (Rattrapage ICI avec l'article "Philosophie Hospitalière désespérante" pour ceux qui ont râté ça).
La suite vous la connaissez...

Et là depuis une semaine que je commence enfin à remonter la pente les effets secondaires sont encore plus violents mais une fois encore je ne comprenais pas le mécanisme...

Et puis une lectrice m'a envoyé un lien...
Ou plutôt non, plein de lecteurs m'ont envoyé des liens de perspectivess de soins, d'alternatives de prises en charge etc... J'ai également reçu énormément de mails, de messages privés sur FB, de com' de soutien et d'encouragement... Et je vous en remercie tous... Ce sont tous vos messages que je relis dans les périodes un peu difficiles pour me remonter le moral et chacun de vos mots me fait du bien ! Merci.
Mais au milieu de tous ces messages Sylvie m'a envoyé sans le savoir un lien qui répondait à la perfection à toutes les questions que je me posais... (MERCI SYLVIE !!!)

En cliquant sur le lien et en arrivant sur le site "vivrecru.org" j'ai d'abord eu une appréhension... La peur de tomber sur l'un des sites qui prônent un régime strict et draconien... Limite sectaire. Sans compter le côté "vidéos maisons" qui sont bien souvent sur le net, réalisées par des personnes qui n'ont pas grand choses à dire et qui s'écoutent beaucoup parler...
Mais je me suis efforcée de passer au dessus de mes aprioris persuadée qu'il y a du bon dans chaque chose  et que rien n'arrivait par hasard et j'ai jeté un coup d'oeil à la vidéo recommandée...

J'ai eu l'agréable surprise de tomber sur un homme extrêmement riche de connaissances, bon orateur qui explique très clairement les choses...
J'ai appris énormément  de ce monsieur qui revient de loin (tuberculose, plusieurs arrêts cardiaque, hépatite , 30kg pour 1m70...) et qui partage lui aussi le fruit de ses recherches. (Au passage si tu me lis :  Merci Thierry pour ton incroyable travail et le temps que tu prends et que tu donnes pour aider les autres.)
D'ailleurs je continue d'apprendre en écoutant ses vidéos lorsque je travaille en accomplissant des tâches peu enrichissantes pour l'esprit et qui ne mobilisent pas assez de facultés intellectuelles à mon goût...

Je vous mets le lien de la vidéo en question en fin d'article mais pour ceux qui n'ont pas la possibilité ou l'envie d'écouter 27 minutes d'explication je vous ai fait une petite compil' de l'essentiel qui explique à la perfection le mécanisme d'évacuation responsable du "Plus je me soigne, plus je vais mal"


" Une cellule à deux besoins : le premier c'est d'être alimenté et le second c'est d'évacuer les déchets... Si tout se passe bien la cellule est saine et peut alors accomplir sa fonction.
Et notre corps est composé de cellules, nos organes sont composés de cellules...
Nos deux responsabilités sont donc d'alimenter correctement nos cellules et de leur permettre d'éliminer leurs déchets..."

Les produits qui arrivent à la cellule sont des produits inappropriés (gluten, produits laitiers, viande, additifs alimentaires, colorants, alcool...) L'humain est pensé pour manger des fruits des légumes... des céréales... Mais pas tous les produits issus de l'industrie agro-alimentaire et composés essentiellement d'ingrédients de mauvaise qualité voire de qualité nutritionnelle carrément nulle.

Comme on mange mal, on apporte à notre corps trop peu de nutriments, du coup on mange beaucoup, trop même pour tenter de combler ce manque.

"Quand on commence à apporter des matériaux inappropriés le corps stocke les déchets... d'abord à l'extérieur de la cellule puis à l'intérieur... On prend du poids... et ce poids n'est autre que des déchets inutiles. Et comme les déchets ne peuvent être stockés à l'état brut ils sont stockés dans de la graisse".

"Quand on commence à réintroduire une alimentation convenable le corps trouve un temps de repos et retrouve de l'énergie... De l'énergie pour bouger mais aussi de l'énergie pour reprendre ses fonctions primaires de nettoyage ".

Du coup toute démarche qui visera à diminuer la toxicité du corps sera soldée automatiquement par un vrai amaigrissement sain. (Et ce ne sont pas mes 15 kilos de perdus en 9 mois qui vous prouveront le contraire)

Jusqu'ici la cellule fonctionnait à 10% de ses capacité mais dès lors que l'on améliore sa qualité alimentaire elle entre en action pour nettoyer tout le corps.
Toute l'acidité contenue dans le corps, tous les déchets acides se retrouvent en circulation.
Il faut alors les faire sortir naturellement par les portes d'évacuation  par les reins /mes soucis de neurotransmetteurs/, les intestins, la peau /Mon eczéma et mes démangeaisons/ , les poumons /mes détresses respiratoires/ et si les 4 sont saturés d'autres zones du corps deviennent sensible (gencives, articulation etc...)

Une fois détoxiné il faut éliminer ... La vitesse de détoxication ne doit pas dépasser la vitesse d'élimination... Sans quoi les problèmes arrivent...(Et là je pense que je suis en plein dedans !!!)


Alors bien sûr il ne faut pas tout arrêter en pensant (comme il est très tentant de le faire) que finalement on était moins malade quand on mangeait moins bien et que l'on ne faisait attention à rien...
Bien sûr il faut s'accrocher et se dire que nous illustrons à la perfection le dicton que parfois il faut "un mal pour un bien"... Et ne pas perdre de vue que cela ne sera que temporaire...
Même si un temporaire qui dure des mois est parfois un temporaire que l'on a tendance à percevoir comme interminable, il ne faut pas perdre de vue que nous avons un passif de plusieurs années à rattraper, quand ce n'est pas en décennie que l'on compte...

Tout comme en ostéopathie, des symptômes qui empirent ne sont pas forcément signe d'un echec de la thérapie mais bien au contraire la preuve que nous sommes en train de taper juste... au bon endroit... là où ça fait mal !

Voilà le message que je tenais à partager aujourd'hui !
Belle journée à tous




Lien de la vidéo évoquée dans l'article :
http://vivrecru.org/des-fruits-bien-acides/#.UtT7ybQjWRM

dimanche 12 janvier 2014

Philosophie hospitalière désespérante.

Je reprends mon clavier aujourd'hui avec l'un des articles qui me tient le plus à cœur... En tous cas celui que j'ai le plus sûr le cœur...
Je vous ai parlé il y a quelques mois de mes ennuis de santé et des examens que je devais passer en fin d'année à l'hôpital... 
Des examens auxquels j'avais dans un première temps renoncé, las de rencontrer des médecins qui ne faisaient rien d'autre que de constater qu'effectivement j'étais malade mais qui en arrivaient tous à la même conclusion de "on ne peut rien faire pour  les intolérances alimentaires" il faut évincer l'aliment qui rend malade...
Je vous avais confié que dans un premier  temps il s'agissait du gluten ET du lactose qui me rendaient malade puis que au fil des mois j'ai commencé à réagir à de plus en plus d'aliments... Sans que je n'y vois de cohérence particulière... 
Pire : parfois un aliment me rendait malade à ne plus savoir respirer sans plusieurs bouffées de ventoline  et le lendemain je le tolérais avec juste des éruptions cutanées ou un léger œdème...
J'étais complètement perdue et le moindre repas est vite devenu anxiogène...Sans compter le moral qui chutait en flèche...

Alors je me suis laissée convaincre de consulter à nouveau mais cette fois dans l'un des plus grands centres d'allergologie de France... 
Au regard de mon cas atypique et grâce à l'aide d'un ami, j'ai évité les longs mois de liste d'attente  et avais obtenu des journées complètes de prises en charge et d'analyses sous la coupelle du Chef de service...

Est-il utile de préciser que j'attendais ces journées d'examens avec encore plus d'impatience que le jour de Noël ? Je décomptais littéralement les jours qui me séparaient  de ces journées pendant lesquelles j'aurais enfin l'occasion de rencontrer des professionnels que j'imaginais bien plus compétents et bien mieux équipés que les généralistes ou spécialistes qu'il m'avait été donné de rencontrer en ville... J'avais donc énormément d'espoir d'obtenir enfin des réponses à mes questions, ainsi que des explications à mes réactions...

Les tests par aliments se déroulaient sur deux jours en double aveugle (ni moi, ni le personnel soignant présent ces jours là ne savaient lequel des deux jours je me verrai administrer l'aliment à tester et lequel des deux on m'administrerait le placebo afin que personne ne puisse influencer les résultats).

Le première jour de test, malgré une grosse appréhension je n'ai pas eu la moindre réaction...
J'en avais donc conclu que l'on m'avait administré le  placébo...
Durant cette journée j'ai également été reçue par divers spécialistes pour me questionner sur mon cas, mes habitudes alimentaires et m'enseigner les rudiments de nutritions censés m'aider au quotidien... Rudiments que je connaissais à la perfection et auxquels je n'ai pas manqué d'apporter compléments d'information impressionnant au passage le médecin par ma culture et maîtrise du sujet.
Là où j'ai commencé à paniquer c'est lorsque l'un des médecin qui s'est presenté comme la reference du service, s'est penché vers moi en me disant "c'est stupéfiant vous en savez plus que moi  sur le sujet... Je vais prendre des notes de ce que vous me dites pour approfondir le sujet..." 
Lui trouvait cela stupéfiant...moi j'ai trouvé cela effrayant !!! M'enfin je me rassurais en reportant ma confiance sur le reste du personnel et sur les analyses sanguines, les tests respiratoires et autres résultats qui ne dépendent d'aucune compétence ...

À l'aube de la seconde journée d'analyse je m'attendais à "prendre cher" puisque il y aurait forcément une des deux journées sans placebo .
Et à ma plus grande surprise, malgré que je guettais le moindre symptôme ou la moindre réaction, rien ne se passa...
Dans un premier temps déstabilisée par cette absence de réaction, j'ai pensé qu'il devait y avoir une explication très claire à cela... Je pensais être intolérante au gluten, et on m'en avait administré à l'aveugle une des deux journées sans réaction alors que dieu sait que j'en attendais une et que si l'origine avait été psychosomatique, j'aurais somatisé le second jour la réaction que je guettais tant...
Ma conclusion fut que ce n'était peut être pas le gluten qui me rendait malade mais bien un autre composant de la farine de blé... 

Lors du débriefing des deux jours de tests et analyses avec tout le personnel soignant j'ai appris que c'était le premier jour que l'on m'avait administré non pas du gluten, mais de la farine à  raison de 2g par demi heure pendant 4h soit un total de 16g...
Anéantissant ma théorie élaborée quelques minutes au préalable...
J'étais partagée entre joie d'apprendre que j'avais toléré 16g de farine et envie de comprendre pourquoi a la maison j'étais malade à ce point pour moins que ça... J'ai donc posé pas mal de questions pour mieux comprendre... 
Je pensais qu'on devait me tester avec du gluten pur, j'apprends qu'une farine ne me rend pas malade... Je veux donc savoir laquelle... Est ce une farine de blé bio ou pas, est-elle complète , demi-complète... De quel type ? 65? 90? 110? J'essaye de comprendre et là on m'explique que de "la farine c'est de la farine"...
Un peu décontenancée par cette réponse inconvenue venant de spécialistes en allergologie, je secoue la tête pensant que non, de la farine n'est pas de la farine et là l'un des médecins prends la parole pour m'expliquer que les analyses sanguines n'ont rien démontré, et que donc par conséquent ils n'ont absolument rien trouvé d'anormal ... Je les sens un poil agacés et comprends soudainement où ils veulent en venir quand ils me demandent si j'ai déjà envisagé que l'origine de tous mes maux puisse être dans ma tête ? Un collègue renchérit sur le temps passé, la priorité donnée à mon cas pour ne rien trouver... Les autres jours d'analyses prévues qui pourraient aider un "vrai" malade si je renonce à ces examens...
Les seuls mots qui Sortent de ma bouches sont:  "C'est une blague? Dites-moi que vous plaisentez..."

Littéralement effarée par ce que je viens d'entendre je sens monter en moi une poussée de colère mais ai bien conscience que je suis face à des personnes qui sont persuadées que je débloque et que péter un plomb dans le bureau ne m'aidera pas à retrouver leur considération...

La dessus , l'un d'eux rajoute d'une voix très condescendante qui m'agaca encore plus... " Nous n'avons rien trouvé, c'est bien la preuve qu'il n'y a rien et que l'origine est psychologique"!!!

J'étais médusée !!!
Je ne pus m'empêcher de leur répondre que si ils n'ont rien trouvé c'est peut être tout simplement qu'ils n'ont pas cherché les bonnes choses, ou qu'ils ne les ont pas cherché au bon endroit, ou pas de la  bonne manière... Qu'ils ne peuvent pas balayer de la main ainsi tant de souffrance et de symptômes qui durent depuis des mois ...

C'est donc tres calmement que je me suis employée à relever toutes les incohérences de leur constat : tous ces signes cliniques dont je souffre , des œdèmes aux urticaires en passant par les détresses respiratoires, les 15 kilos de perdus sans effort  alors que je me gave toujours de pain (de maïs maintenant) de pâtes (à la farine de riz) et de desserts chocolatés (au riz végétaux plus caloriques que le lait de vache)...
La somatisation que je n'ai pas faite alors que je m'attendais tant à être malade...
Je termine assez fiere de moi et de mon sang-froid ma "plaidoirie" en remarquant que l'on venait de mettre en évidence que tout ce que ces analyses avaient montré c'était que mon corps était capable de gérer 2g+2g+2g...  De Farine a jeun sans rien d'autre mais que je n'en savais pas plus sur 10g d'un coup ou sur les prises croisées d'autres aliments ou sur le type de farine auquel je ne réagis peut être pas... Et que cela me paraissait un peu léger pour conclure à une origine psychologique...

Je leur ai même parlé du protocole de soins naturels que j'avais mis en place 3 semaines plus tôt suite à mes recherches personnelles et que soupçonnais peut être d'être responsable d'un début de résultats qui se manifesteraient par une plus grande tolérance...

Mais la seule chose que j'ai entendu c'est "vous n'imaginez pas le pouvoir du mental madame!" 

C'en fut trop ! Tant d'espoirs depuis tant de mois qui s'effondrent de la sorte balayés par une poignée de soignants qui refusent de remettre en question leurs méthodes... Tant de déceptions, de frustration de ne pouvoir leur hurler leur incompétence et leur injustice, l'envie d'évacuer toute cette colère et la rage née de cette situation, mais pour autant l'impossibilité de tout péter dans le bureau et la retenue indispensable débordent soudain en un flot de larmes incontrôlables... 
Des larmes de rage et  de colère qui passent pour des larmes de faiblesse qui signent à leurs yeux les aveux de ma détresse psychologique en redoublant du même effet ma colère de n'avoir su garder le contrôle...
Et le chef de service qui m'explique que ce devrait être des larmes de joie de ne pas être malade, de pouvoir rentrer chez moi à la veille de ces fêtes de fin d'année, moi qui ai la chance de ne rien avoir alors que tant de personnes sont "réellement malades", des larmes de joie de pouvoir rentrer  et me gaver de foie gras, de coquille et de toutes ces bonnes choses que je peux desormais manger maintenant que nous savons toutes les deux que toutes ces privations ne sont plus fondées !!!

 Elle finit par conclure sur le fait que je devrais Manifestement me faire aider psychologiquement et moi, je n'ai même plus la force de lui répondre que c'est elle qui vient de m'anéantir  en reniant ainsi ma souffrance et qu'effectivement, pour la première  fois depuis des mois j'envisage d'avoir besoin d'un psy !!! 

Le chemin du retour vers la maison se fera dans un état second... J'accomplis une bonne partie du trajet à pieds le long des lignes de bus et de métro pendant plus d'une heure et demie ne maîtrisant plus les larmes qui coulaient sans la moindre retenue dans l'indifference anonyme des trottoirs d'une ville déjà plongée dans la nuit.
Le vent glacial des tempêtes hivernales me glaçant les joues mouillées au prix d'une douleur cinglante que j'accueillais presque avec bonheur... Une douleur bien réelle que personne ne pouvait dénigrer ou nier... Une douleur qui n'étais pas dans ma tête et que mon "mental au pouvoir insoupçonné" ne parvenait pas faire taire... Une douleur aux allures de preuve que non je ne devenais pas folle...

Les jours qui suivirent furent très difficiles...
Heureusement Noël en famille fit passer un peu mieux la pilule...
Mais la colère demeurait... La colère contre le corps médical s'est transformée en colère contre mon corps... L'impression qu'il m'avait trahit !!! Pourquoi me rendre malade de la sorte pendant des mois pour se taire devant le personnel médical en charge de nous aider ?
Je m'en voulais d'avoir tant espéré, d'avoir accordé ma confiance et eus soudain l'impression d'avoir tendu le bâton pour me faire battre...
Je me suis même surprise dans les heures les plus sombres à me gaver d'interdits en me,répétant "Ben  quoi ? C'est dans ma tête après tout... T'étais pas malade à l'hôpital bien fait si tu morfles aujourd'hui!"...
Inevitablement ce qui devait arriver arriva... J'ai pris cher... Très très cher... 
Ai passée ma quinzaine de fêtes malade comme un chien ...avec une tripotée de cachetons pour tenter de calmer tous les "symptômes psychologiques" que je m'infligeais par la nourriture sans plus le moindre contrôle... Et le pire c'est que cela me faisait presque plaisir ... Un peu comme si je punissais mon corps de sa trahison...

Parfois il faut toucher le fond pour mieux se relever...
Je ne suis pas encore debout mais j'ai retrouvé la volonté de me soigner et de guérir...
Je paye encore aujourd'hui les conséquences de cette petite quinzaine autodestructrice et je dissimule sous les cheveux les plaques d'eczéma qui me défigurent et me réveillent  encore la nuit... Je mettrai plusieurs semaines à reperdre les kilos repris sans excès quantitatifs et je commence à retrouver un peu de souffle... Néanmoins je ne tiens plus debout, emprise d'une violente crise de vertiges paroxystiques liée à l'énorme inflammation ORL que j'ai provoquée et que les anti-inflammatoires n'ont pas maîtrisé suffisamment pour ne pas flinguer mes oreilles internes... Bref j'en ai encore pour une bonne quinzaine de jours à déambuler comme une ivrogne  et à sentir la terre se soulever et tourner sous mes pieds... 
Mais l'essentiel est que j'ai retrouvé la foi en moi et me suis reconciliée avec mon corps afin de trouver ensemble la solution... Et j'ai aujourd'hui trouvé assez de force pour "sortir tout cela de mon cœur", reprendre mes récits exutoires et ainsi tourner la page pour continuer d'avancer et de chercher... Encore et encore...Jusqu'à ce que je trouve...


samedi 11 janvier 2014

Retour plein de bonnes résolutions...

Bien des semaines se sont écoulées depuis mes derniers articles...
Je voulais revenir pour vous souhaiter un bon Noël puis une belle fin d'année, enfin un bon début d'année et une merveilleuse année 2014 mais j'ai laissé les filer les jours et les semaines... Enfin ceci dit pour les voeux il n'est pas encore trop tard...
J'en profite donc pour vous la souhaiter extraordinaire cette année 2014...
Je vous souhaite d'avoir pour objectif principal le Bonheur au quotidien ! Oui oui... Le Bonheur avec un "B" majuscule ! Rien que ça !
Bien évidement la santé va de paire...



A propos de santé... J'ai passé ces longues semaines d'absence à faire des recherches médicales comme jamais... Sur internet, dans des ouvrages spécialisés et professionnels... J'ai étudié des analyses, des graphiques, des statistiques...
J'ai appris énormément sur beaucoup de sujets et ce ne sont plus les idées d'articles qui manquent !
Maintenant je vais juste devoir trouver ou plutôt prendre le temps d'écrire et de retransmettre tout cela...
reprendre aussi le clavier pour vous parler de mon quotidien, de mes coups de gueule comme avant...
L'envie est là, plus que jamais... C'est même ma principale résolution pour 2014... Re-prendre le temps d'écrire... A quoi bon découvrir et apprendre tant de choses si ce n'est pour les partager...

Il y a aussi de continuer d'apprendre, de découvrir, de partager, de m'émerveiller...
Il me faut également faire tourner ma petite entreprise (qui ne connaît pas la crise et j'en remercie la vie) et continuer de militer  et d'agir encore et encore... Cette année plus que jamais et avec un investissement plus important que jamais lié à une actualité qui se voudra également plus présente que jamais... Bref plein de beaux projets et de belles rencontres en perspectives...

J'en reste là pour ce soir avec l'objectif de "reviendre" plus longuement demain...