Quelques notes d'espoir...

Les matins où je me lève un peu fatiguée, avec un gros coup de moins bien comme aujourd'hui...
Parce que c'est vendredi et qu'il est temps que la semaine se termine...
Parce que hier soir je ne voulais pas aller me coucher que je me suis vidée la tête devant des conneries à la télé et que ce matin je l'ai payé très cher quand le réveil à sonné (M'en fiche, j'ai quand même passé la soirée avec Jude Law ! lol)
Parce que j'ai dépassé mon quota de conneries entendues ces derniers jours avec toutes les allocutions télévisées de nos chers politiciens à la ramasse...
Parce que je suis fatiguée des nouvelles de ce monde qui nous échappe chaque jour un peu plus dans l'indifférence générale...

Ces jours-là... Y'a pas grand monde capable de me refiler la pêche... Mais y'en a un quand même !!!
Alors j'écoute Cali, enfin une chanson de Cali (parce que les autres je n'accroche pas trop...) Mais y'en a une que j'ai redécouvert y'a quelques semaines en écoutant bien les paroles et qui, en quelques notes, est capable de me rebooster...

J'ai choisi de partager la vidéo des victoires de la musique car les chanteurs qui n'ont plus leur langue dans leur poche deviennent rare et là il interrompt son titre pour balancer haut et fort, devant des millions de spectateurs... Et rien que ça j'ai trouvé ça beau, et moi ça me fait du bien...
Du bien de voir, qu'il y a encore des hommes qui se révoltent , qui s'indignent... même lorsque l'on nous maintient la tête sous l'eau... Vous me direz, la chanson date un peu, certes... Mais pour moi elle est plus que jamais d'actualité...

"Est-ce que tu vois, toi aussi, 

quand tu fermes les yeux, 

quand tu serres le poing, 

Haut vers le ciel, 

est-ce que tu sens

l'odeur délicieuse de la liberté 

Quand tu craches des soleils, la tête haute,

dans le vent, quand tu chantes à tue-tête 

A l'amour qui revient, couronné de lauriers 

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire 

Notre force est sublime, elle emportera tout 

Et s'ils essaient encore ils se frotteront 

à mille coeœurs debout !

Le combat a fait rage, le combat était dur, 

il a fait des ravages 

C'est écrit sur les rides de nos pères ivres de fierté, 

ils n'ont rien lâché, jamais 

Il y a là la victoire qui nous tend des bras d'or 

Et puis ces rues qui chantent et ces drapeaux dehors

Je te prendrai la taille et puis nous goûterons

à ces instants de vie 

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire 

Notre force est sublime, elle emportera tout 

Et s'ils essaient encore ils se frotteront 

à mille cœoeurs debout ! 

Est-ce que tu entends l'écho noir du naufrage, 

Quand la nuit gémissait, on rampait sous la peur 

Et la douleur des autres nous tenait éveillés 

Est-ce que tu te souviens 

de l'enfant africain qui vivait en dessous 

De ses parents raflés 

Des fusils de la honte qui encerclaient nos écoles, 

je n'oublierai jamais

Nous sommes des milliers, un fleuve extraordinaire 

Notre force est sublime, elle emportera tout 

Et s'ils essaient encore ils se frotteront 

à mille cœoeurs debout 

Est-ce que tu vois, toi aussi 

Quand tu fermes les yeux, 

quand tu serres le poing 

Haut vers le ciel, 

est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté 

Est-ce que tu vois, toi aussi 

Quand tu fermes les yeux, 

quand tu serres le poing 

Haut vers le ciel, 

est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté 

Est-ce que tu vois, 

toi aussi Quand tu fermes les yeux, 

quand tu serres le poing 

Haut vers le ciel, 

est-ce que tu sens l'odeur délicieuse de la liberté 

Est-ce que tu vois, toi aussi 

Quand tu fermes les yeux, 

quand tu serres le poing 

Haut vers le ciel, 

est-ce que tu sens 

l'odeur délicieuse de la liberté

Alors ? Ca vous fait quoi ??? Vous aussi vous avez les poils ???