mercredi 12 septembre 2007

Ce fameux trou...


Pour ceux qui ne se sont pas connectés via le google écolo... la citation d'hier était la suivante:

L'activité humaine génère 6 gigatonnes de gaz carbonique par an.
La terre peut recycler 3 gigatonnes, le reste s'accumule chaque année dans l'atmosphère et renforce ainsi l'effet de serre.

Ce la m'a laissé éffarée et j'ai potassé un peu le sujet "trou dans la couche d'ozone"...

Au-dessus de l’Antarctique, le trou dans la couche d'ozone est apparu beaucoup plus tôt cette année. Sa courbe de formation fait apparaître, après un légère diminution, une brusque augmentation qui le positionne près de sa surface moyenne maximale des 18 dernières années, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier habituel.
Alors que cette évolution notable demeure inexpliquée, selon l’organisation mondiale de la météorologie (OMM) il est encore trop tôt pour comparer la situation actuelle au trou record de 2006 (26 millions de km2). Il est vrai que le trou devrait continuer d'augmenter jusqu’à début octobre, ce qui laisse encore cinq semaines aux experts pour se prononcer avec précision.


Evolution de la surface du trou dans la couche d'ozone (courbe noire) en comparaison de la moyenne depuis 1979 (courbe blanche)

Si historiquement, l'interdiction des gaz CFC (utilisés principalement dans l'industrie du froid et à l'origine de la formation du trou dans la couche d'ozone) a ouvert l'espoir d'une reconstitution rapide de la couche d'ozone, il n'en est rien. En effet, alors que la concentration en ozone continue de décroître, la reconstitution de la couche du même nom ne cesse de prendre du retard, notamment au-dessus de l'Antarctique, où elle ne devrait pas intervenir avant 2065, soit avec 15 ans de retard. selon les dernières thèses scientifiques, cette reconstitution pourrait être contrariée par la présence d'importantes quantités de brome et de chlore dans la haute atmosphère, produits par une réaction entre le rayonnement UV solaire et les CFC.

La couche d'ozone stratosphérique, à ne pas confondre avec l'ozone troposphérique qui se forme lors des pics de pollution au-dessus des agglomérations, est bénéfique à la vie sur la Terre. Située à une altitude comprise entre 15 et 35 km elle absorbe les rayons ultraviolets (UV) nuisibles. A titre d'exemple, le 9 octobre 2000, la couche d’ozone offrait si peu de protection à l'extrême Sud de l'Amérique que les autorités chiliennes ont recommandé aux 120 000 habitants de la ville de Punta Arenas de s'abriter au maximum (le coup de Soleil était pratiquement garanti en 7 minutes d'exposition).

Aucun commentaire: