Soigner naturellement des maux de ventre quotidiens ... ( adénolymphite mésentérique )

Je reviens ce soir prendre le temps d'écrire cet article dans l'espoir qu'un jour il puisse épargner de la souffrance à un enfant ( ou à un adulte d'ailleurs)...

Je vais tenter de résumer plusieurs mois de souffrance en quelques lignes :

Quelques jours après Noël mon petit homme de 8 ans a attrapé une gastro assez costaud qui l'a cloué au canapé pendant quelques jours n'ayant même pas la force de regarder la télévision et n'aspirant qu'à câliner la bouillotte chaude sous la grosse couverture.

La semaine suivante, il ne put reprendre l'école emprunt à de violents maux de ventre...

Alors méa-culpa j'avoue tout,  je ne me suis pas inquiétée directe car si nous mangeons principalement sans lactose et sans gluten, nous faisons toujours quelques écarts au moment des fêtes de fin d'année lors des repas de famille... Du coup, il m'a semblé normal que le corps profite  d'une bonne gastro pour une bonne détox afin de retrouver le chemin de la pleine santé. Après au regard de la violence du virus, me suis dit que c'était normal qu'il ait encore mal au ventre la semaine qui suit car il avait dû s'enflammer les intestins comme cela lui était déjà arrivé il y a quelques années.

La troisième semaine, les maux de ventre n'avaient toujours pas diminué, et le médecin après un examen approfondi de plus d'une demi-heure sur son ventre conclut à une colite spasmodique d'origine virale, complication de gastro peu fréquente.

Les jours s'écoulaient, le traitement se terminaient mais le mal ne disparaissait pas.

Pourtant non seulement plus un seul écart n'était toléré à la maison, mais en plus il suivait un régime  alimentaire rigoureux sans le moindre aliment irritant pour les intestins ( plus aucun aliment transformé, que des aliments simples - pommes de terre, riz, pâtes sans gluten, sans sauce, beaucoup de carottes cicatrisantes intestinales.) - régime conservé jusqu'à sa guérison totale et qui fut indispensable pour limiter les souffrance... au moindre écart, les douleurs augmentaient -

Et quand médecins et professeurs commencèrent à envisager la cause psychologique j'avais cette certitude au fond de moi, cet instinct maternel qui me hurlait que nous étions en train de passer à coté de quelque chose et que la cause était bien physiologique.

Avons alors procédé à une série d'examens médicaux allant de l'analyse de selles à la prise de sang en passant par l'échographie qui a mis en évidence une Adénolymphite mésentérique...
Tout cela en montant un dossier pour une prise en charge urgente par un gastro-entérologue pédiatrique! Je ne suis pas loin de penser qu'il doit être plus simple d'obtenir un rendez-vous avec un ministre qu'avec ces médecins là!!!

Toutes les journées se suivaient et se ressemblaient...
Les premiers mots au réveil alors que les paupières n'étaient même pas encore ouverte étaient "Rhooo non j'ai déjà mal au ventre... :-( " et la douleur ne faisait que grimper jusqu'au soir avec un pic de douleur à 9,5 , parfois 10/10 (sur son échelle de douleur) quand il se tordait en deux en hurlant comme si il fallait que le mal sorte par quelque part alors c'était parfois par la voix...

Nous avons enchaîné les insomnies et les nuits de quelques heures à peine et rien ne lui apportait soulagement... Pas même un bon vieux spasfon bien chimique ou quelconque autre médicament pharmaceutique, du doliprane aux anti-inflammatoires! :-(

Chaque semaine nous testions nouveau remède naturel et mettions en place un protocole de soin supplémentaire dans l'espoir d'apaiser enfin mon petit homme qui n'en pouvait plus de souffrir ainsi...

Il a raté l'école 5 semaines puis a fini par reprendre une fois qu'il avait appris à vivre avec un certain seuil de douleur : Entre 7et 8 il allait à l'école, et cela lui faisait du bien car cela lui occupait l'esprit et lui évitait de se focaliser sur son ventre, et au delà il était couché dans le canapé au calme avec une bouillotte...

Tout le temps où il soufrait je continuais mes recherches pour essayer de comprendre la cause de ce mal alors que rien dans notre univers familial ou scolaire aux dires de son institutrice n'avait changé.
Pour autant sa situation continuait de se dégrader et il avait désormais un mal de tête quasi permanent...

Je ne souhaite à aucune maman de voir son enfant souffrir ainsi !
Toutes ses heures de souffrance, je les passais sur internet épluchant les sites médicaux et forums à la recherche de remède naturels, chimique, miracle...
J'épluchais toutes les pistes une par une, expliquant à mon fils que je ne cesserai de chercher que lorsque nous aurions trouvé comment le soulager et le guérir !
Cela m'a pris près de 2 mois de recherches intensives nocturnes, d'où mes faibles fréquentation sur mes blogs ces derniers mois avant de découvrir que la cause du problème n'est pas toujours au même endroit que le mal...

Ma logique avait tendance à me faire croire que si il avait mal au ventre c'est qu'il avait un problème... au ventre!
Plus précisément, puisqu'il avait le côlon truffé de chapelets de ganglions, il avait forcément un problème... au côlon!
Alors pendant 3 mois nous avons essayé de soigner son côlon, de calmer son inflammation, de lui  donner des fibres en quantité suffisante pour ne pas le constiper mais insuffisante pour l'irritation...
3 mois de régime alimentaire draconien avec des hauts et des bas aussi incompréhensibles qu'irréguliers...
Le même repas pouvait causer un pic de douleur une journée alors que la veille il était parfaitement bien passé... C'était à n'y rien comprendre!

Et puis au milieu de toutes mes recherches, j'ai fini par suivre une autre piste qui a enfin porté ses fruits...
La piste de l'hypochlorhydrie qui curieusement occasionnait exactement les mêmes symptômes que ceux du côlon irritable !

Ca alors !!!
Un manque d'acide Chlorhydrique  dans l'estomac provoquait une mauvaise décomposition dans l'estomac , ce qui entraînait une mauvaise assimilation dans l'intestin et donc des dégâts (Bon je vous la fait vraiment courte là mais c'est le principe!)

Et du jour où nous avons rajouté une dose de vinaigre de cidre Bio à la fin de tous ses repas, la douleur à commencer à régresser...
Jour après jour, semaine après semaine.
Nous lui donnions à l'aide d'une seringue qui faisait office de pipette doseuse, 3 ml de vinaigre (et 4ml de sirop de fraises pour atténuer le goût) et très vite c'est lui qui est devenu accroc à sa bouteille de vinaigre tant elle le soulageait !

Nous avons fini par obtenir le rendez-vous chez l'un des plus grand spécialistes de la métropole Lilloise en Gastro-pédiatrie après 3 semaines de traitement au vinaigre les douleurs avaient quasiment disparues !

Il a écouté mon récit avec attention pendant une demi-heure et alors que je lui demandais ce qu'il en pensait il me répondit qu'il n'avait absolument plus rien à m'apprendre, que j'avais effectué un travail remarquable de recherches et de diagnostique et m'a félicité pour la rapidité des soins car selon lui les protocoles de soins en milieu hospitaliers étaient bien plus long pour diagnostiquer ce mal...

En effet il aurait d'abord commencé par anéantir toute la flore bactérienne intestinale avec un "anti-bactérien de-la-mort-qui-tue" pour la re-ensemmencer  pendant quelques mois, ce qui aurait été sans effet, et alors seulement ils auraient eux aussi été chercher ailleurs la cause, envisageant alors les problèmes estomacaux...
Durée moyenne du diagnostique : 3 mois de délai moyen pour le RDV en urgence (6 à 8 le cas contraire ) + 3 mois encore de déstruction/re-ensemmencement + 1 mois minimum de test du reste....
Bref mon petit homme aurait souffert encore bien des jours et des nuits si je n'avais pas pris les choses en mains.
Je lui ai dit ma stupéfaction face à l'absence du simple test du vinaigre (ou du bicarbonate en cas d'hyperchlorhydrie qui présenterait les mêmes symptômes ) qui pourrait être proposé  avant tout protocole de soin afin d'épargner bien des souffrances, mais il se trouve qu'un protocole est un protocole et que cela ne se remet pas en cause de la sorte, même si il reconnaissait son incohérence!!!

Wé ! Donc c'est incohérent, on laisse souffrir des enfants mais "que voulez-vous c'est ainsi ma petite dame" !!!

Voilà !!! C'est précisément pour éviter cela que je viens de  prendre le temps de ce récit pour que je l'espère il puise aider à soulager bien des maux...

Aujourd'hui mon petit homme va nettement mieux...
Nous avons maintenu le vinaigre pendant 1 mois et demi et avons commencé le sevrage progressif en diminuant d'abord la quantité à chaque repas , puis en ne faisant plus qu'un repas sur deux  puis trois... afin d'habituer petit à petit son estomac à produire une plus grande quantité d'acide et les douleurs ne reviennent pas...
Il restera suivi quelques mois et aura des échos de contrôle pour vérifier la disparition des chapelets de ganglions, mais à priori il semble tiré d'affaire et enfin soulagé...

Donc si cet article vous a aidé, n'hésitez pas à laisser un petit commentaire pour les futurs lecteurs...
Merci et prenez soin de vous...

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Mise à Jour 2019 - Rechute : Adénolymphite Bis, non soulagée par le vinaigre :

Alors que 3 années s'étaient passées sans problème, nous pensions que l'adénolymphite mésenthérique appartenait définitivement au passé, pourtant en Janvier 2019 nous avons reconnu les symptômes...

Aucun doute possible. Après une petite semaine à se plaindre du ventre, la douleur avait reprit son profil type dès le réveil qui croit jusqu'au soir avec d'horribles pics de douleurs entre 21h et 2h30 du matin.

Toujours aucun soulagement par les médicaments chimiques quels qu'ils soient.

Maux de têtes parfois très forts, sentiment d'être barbouillé.

Périodes de constipations allant jusqu'à 5 ou 6 jours sans selle, alternée par des périodes de diarrhées multiples dans la journée.

Aucun problème, nous connaissions le mal, nous avons donc immédiatement remis en place le vinaigre de cidre, sauf que cette fois-ci nous n'avons eu aucun résultat !

Nous avons doublé la dose au bout de 15 jours en pensant que comme il avait grandi il en fallait d'avantage, en vain.

Quasi aucun soulagement 3 semaines plus tard, seuls les maux de tête avaient disparus.

Il ne mangeait plus rien de transformé de puis des semaines, plus de viande rouge, plus de gluten, ni de lactose, le moindre écart engendrait des pics  de douleurs encore plus insupportables.

Les analyses de selle ne révélaient aucun résultat : Ni virus, ni parasite, ni bactérie, ni champignon.

Les semaines défilaient en vain.

Le médecin prescrit un bilan sanguin complet (qui tenait sur 8 pages et qui me coûta un rein) et à notre plus grand soulagement tout était normal, il en conclut donc que ce n'était "rien de grave" !!!

Un "Rien de grave" qui faisait hurler notre fils de douleur toute la journée et pour lequel nous n'avions plus la moindre piste, et si les analyses nous disaient tout ce que ce n'était pas, nous n'étions pas plus avancé sur la direction à prendre pour le soigner.

Il a beaucoup maigrit, nous étions littéralement épuisé, et un jour j'ai pété les plombs et suis allée frapper à la porte d'un autre médecin qui nous aida bien malgré lui !

Il m'expliqua que nous n'avions aucun soulagement car nous prenions le problème à l'envers ! 

Sa théorie était que notre fils était anxieux et qu'il avait trop d'acidité, que du coup les aliments  arrivaient mal digérés, et enflammaient l'intestin...
J'étais dubitative car il y a 3 ans c'est exactement la théorie inverse qui l'a soigné, je ne comprenais donc pas comment la vapeur avait pu à ce point être inversée mais ma foi , je ne pouvais que constater que le vinaigre ne lui avait apporté aucun soulagement, alors j'ai accepté de faire le test sur 15 jours, n'imaginant pas que la situation puisse empirer.

Là ou je me suis opposée vivement c'est lorsque le médecin lui a prescrit un IPP (Inhibiteur de Pompe à Proton) ! L'inexium / Omeprazole / Lansoprazole / et tout ce qui finit par -prazole avait faillit tuer mon mari il y a quelques années, il était hors de question que j'en donne à mon fils !

D'autant qu'il existe des solutions naturelles sans effets secondaire ! Nous avons donc convenu d'un protocole de soin basé sur une cuillère à café de bicarbonate dans un verre d'eau après chaque repas qui aurait pour effet de diminuer l'acidité gastrique. 

Nous devions nous revoir 15 jours plus tard pour effectuer un bilan.

Nous ne sommes pas allés jusque là ! 

6 jours plus tard non seulement de violentes migraines étaient revenues, mais en plus Nahélé a développé une multitude de symptômes bien révélateurs :

- Lui qui se disait affamé se voyait soudain rassasié après 4 ou 5 fourchettes de son repas

- Il se plaignait de nausées quasi permanentes

- Brûlures d'estomac  et remontées acides une heure ou deux après le repas

- Mal de gorge avec sensation de brûlure de la gorge, au point qu'il en était aphone (Au passage, bien soulagé par du miel)

- Douleurs articulaires ( genoux, hanches, épaules)

- La constipation avait laissé place à des diarrhées multiples et quotidiennes, il se vidait comme jamais.

- Joues roses avec des espèces de plaques sèches sur la peau

Et le plus inquiétant pour nous : des douleurs aux poumons quand il respire !!! 

Tout cela en moins d'une semaine

Autant vous dire que c'était panique à bord !!!

Pour autant c'est grâce à l'apparition de ces symptômes que nous avons enfin compris ce qui rendait malade notre petit homme !!!

Il s'agissait d'une infection bactérienne de l'estomac : L'hélicobacter Pylori.

Il avait désormais développé les 9 symptômes type sur 10 ! Impossible de passer à coté cette fois !

Il ne restait plus qu'à soigner cette merde !

Sauf que... Ce n'est pas une mince affaire !!!

Toutes nos recherches allaient dans le même sens : L'hélicobacter est responsable des ulcères d'estomac et des cancers (de l'estomac) et s'en débarrasser est une plaie car cette bactérie vit dans un milieu acide mais pas trop (d'où la flambée des symptômes dès que le bicarbonate a fait baisser l'acidité, occasionnant une prolifération bactérienne) et son traitement conventionnel réside dans une combinaison de deux antibiotiques... Or pour que ces antibiotiques soient efficaces, ils ne doivent pas arriver dans un milieu trop acide, donc on les combine avec les fameux IPP/ x-prazole !!! 

Déjà que je ne suis pas fan des antibiotiques, que même le médecin reconnaissait qu'au regard de l'état de ses intestins, il se demandait comment il allait pouvoir tolérer non pas une mais deux prises d'antibiotique simultannées, mais si en plus il fallait les combiner à un IPP ! Le tout, accrochez-vous, pendant plusieurs semaines, sans garanties de résultat car cela ne fonctionne pas à tous les coups, que c'est très compliqué... (Ben oui forcément, lutter contre une bactérie qui se multiplie en milieu presque basique par des médicaments qui n'ont une chance d'agir que dans ce même milieu basique, ce n'est pas gagné !!!) Les témoignages de récidives 3 mois plus tard se multiplient sur internet... Bref!!! Il nous fallait une autre solution !!!!

Et puis nous avons découvert que le sulforaphane, dézingue l'hélicobacter Pylori en 15jours avec une seule petite prise quotidienne !!!

Et qu'il ya plein d'autres choses que cette bactérie déteste, comme le jus de cranberries, comme le jus d'ananas (chez nous les intestins étaient trop sensibles donc on a fait sans), l'ail... etc...

Et où trouve-t-on le sulforaphane en question ??? L'aliment le plus riche est " Le brocoli" !!! ( Pour peu qu'on le cuise à tout petit bouillon et pas plus de 10 minutes et que la prise soit effectuées soit à jeun, soit en dernier aliment avant la nuit.)

95% des souris guérissent de l'hélicobacter en 2 semaines de brocolis quotidien ! 

Restait plus qu'à voir si mon petit homme réagirait aussi bien que les souris en question !

Sauf que les Brocolis n'ont jamais été à la fête dans son assiette !

Chaque matin je lui chauffais donc 3 grosses têtes de brocolis surgelées, 8 minutes après ébullition et quand une fourchette rentrait dans la tige sans difficulté, je lui mixais au blender avec juste une pincée de sel et une noisette de margarine, et bien je fus au moins autant surprise de l'aspect du velouté que lui de son goût !!! (attention pas de micro ondes sur le brocolis juste eau bouillante)
Et chaque matin pendant 15 jours il a déjeuné avec un mug de soupe tellement bonne que j'ai finis par m'en faire aussi !

Pour goûter , il prenait un verre de jus de cranberries chaque jour.

En 10 jours 80% des symptômes avaient disparus. Et les douleurs au ventre diminuaient de jour en jour.

Au bout de 3 semaines il reprenait une alimentation normale sans excès...
Et curieusement les brûlures d'estomac revinrent quelques jours... Normal, l'estomac n'était plus habitué à être si acide.  Il soulagea sa gorge avec des prises de miel régulières (attention pas trop grande quantité car c'est laxatif) et dilua son acidité en buvant énormément uniquement entre les repas (1,5 litres à 2 litres) et en quelques jours tout est rentré dans l'ordre...Enfin !!!

J'espère de tout coeur que nos retours d'expérience vous aideront a soulager vos enfants.