samedi 17 janvier 2009

Au revoir André..

A moins que des lecteurs anonymes n'habitent dans mon quartier sans le savoir, aucun de mes visiteurs du blog ne connait André.
André c'était un "p'tit vieux" (comme j'aime les appeller affectueusement) qui habitait dans notre rue. Chaque semaine, nous nous croisions plusieurs fois dans la rue, nous papautions au travers des jardins ou au coin d'une allée...
Pour la fête des mères André m'apportait toujours quelques roses de sa roseraie qui ferait palir Nicolas le Jardinier, l'été il nous offfrait quelques légumes du jardin potager qu'il entretenait...
Toujours un mot gentil, une attention ,un sourire...
Du haut de ses 85 ans, il était un peu plus qu'un simple voisin...
Il nous a quitté des suites d'un accident vasculaire cérébral.
Biensur notre peine n'est rien à coté de celle de ses proches...
Mais notre peine est bien là...
Tu vas nous manquer André... J'espère que tu es heureux là où tu es...
Quand la vie nour reprend un être cher on se met à regretter un tas de choses que l'on n'a pas fait, pas dit.
On repense au jour ou nous n'avons pas pris assez de temps pour l'autre, à celui ou il y avait toujours quelque chose de plus important, de plus urgent (au final des conneries!) à faire que de passer du temps avec ceux que l'on aime.
Je déteste ces pensées qui nous torturent... Chaque fois c'est pareil... Je me jure de faire plus attention, de prendre d'avantage le temps, d'être à l'écoute encore plusss...
J'ai l'impression chaque fois de retomber dans le piège...
C'est nul dès fois la vie...

Lundi soir je regardais esprit criminel, une série d'analyse psychologique des malades mentaux toujours très pertinente et bien ficelée... (déformation professionnelle sans doute!)
La voix Off est toujours très juste, parfois si juste qu'elle dérange...
Lundi soir elle cloturait la série sur ces quelques lignes...Tellement vraies...

"Les larmes les plus amères qui coulent sur les tombes sont toujours liées aux choses que l'on n'a pas faites et aux mots que l'on n'a pas dit"

Pour toi qui les aimait temps...

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