jeudi 29 octobre 2009

Méthode Buteyko

Toujours dans l'optique de nos recherches pour lutter contre l'asthme et les troubles respiratoires en général (Ce qui nous intéresse puisque nous en sommes arrivés à remettre en question le diagnostic de l'asthme posé depuis des années et des années par des dizaines de médecins...), nous avons découvert l'existence d'une méthode de soin qui obtient de très bon résultats dans les deux cas...




CE QUE DIT LA METHODE :

La méthode Buteyko est une technique mise au point pour contrôler l'asthme et certains autres troubles respiratoires. Elle consiste essentiellement à moins respirer. Aussi étonnant que cela puisse paraître, « trop respirer » pourrait causer des problèmes de santé.

La technique a été élaborée en Russie au cours des années 1950 par le Dr Konstantin Pavlovich Buteyko (1923-2003). Ce médecin observa au cours de sa pratique que plusieurs asthmatiques avaient un rythme respiratoire dysfonctionnel. Au repos, ils respiraient plus rapidement et plus profondément que la moyenne des gens, et pendant une crise, ils cherchaient à inspirer encore davantage, ce qui semblait aggraver leur état plutôt que de l’améliorer. Le docteur Buteyko suggéra donc à certains de ses patients de réduire la fréquence et le volume de leur respiration. Leurs symptômes d’asthme et d’hyperventilation diminuèrent considérablement, de même que leur consommation de médicaments. Le médecin russe créa alors une méthode pour enseigner aux asthmatiques à respirer mieux et moins.

Un individu en bonne santé respire de trois à cinq litres d’air à la minute. Le rythme respiratoire d’un asthmatique est de l’ordre de cinq à dix litres par minute. Selon le docteur Buteyko, les asthmatiques respirent trop. Cette hyperventilation ne serait pas assez grave pour entraîner des étourdissements ou des pertes de conscience, mais entraînerait une expulsion exagérée de gaz carbonique (CO2), et conséquemment un déficit de CO2 dans les poumons, le sang et les organes.

Selon le docteur Buteyko, les crises d’asthme sont un mécanisme de défense visant à contrebalancer le manque de CO2 dans l’organisme. On sait qu’un tel manque provoque l’apparition de spasmes dans les muscles lisses des bronches, des intestins et du système circulatoire. De plus, une quantité minimale de CO2 est nécessaire pour que l’hémoglobine - qui transporte l’oxygène dans le sang et le transfère aux cellules - fasse son travail adéquatement.

Ainsi, s’il manque de CO2, les cellules se trouvent rapidement en pénurie d’oxygène. Elles envoient donc un signal au centre respiratoire du cerveau qui donne aussitôt la commande de respirer davantage. Le cercle vicieux s’installe donc : la personne souffrant d’asthme respire de plus en plus profondément et rapidement pour obtenir plus d’oxygène, mais perd de plus en plus de gaz carbonique, inhibant l’assimilation de l’oxygène, ce qui la porte à respirer plus profondément... D’où la conclusion du docteur Buteyko que l’asthme serait la conséquence d’un déficit de CO2 provoqué par une hyperventilation chronique

/D'ailleurs,un vieux remède de grand-mère ne dit-il pas aux asthmatiques de respirer dans un sac en papier en cas de crise ? Que leur fait-on faire à part respirer de l'air plus chargé en CO2 puisque c'est celui déjà expiré?/

CE QUE LES MEDECINS EN PENSENT:

12 juillet 2005 – Selon les résultats d’une récente synthèse d’essais cliniques, la méthode Buteyko réduirait de façon significative l’usage des bronchodilatateurs chez les asthmatiques, bien que les causes de cet effet demeurent un mystère pour les scientifiques.

L’analyse des résultats de six essais cliniques menés auprès de 898 sujets indique que les asthmatiques qui pratiquent cette méthode arrivent à diminuer de façon marquée le dosage et la fréquence de leur médication. Les résultats sont toutefois moins clairs quant aux effets de la technique sur les symptômes et les indicateurs cliniques de la maladie.

Il semble que les exercices respiratoires mis au point en Russie au cours des années 1950, par Dr Konstantin Pavlovich Buteyko (1923-2003), aient un effet similaire à celui des médicaments bronchodilatateurs habituellement prescrits aux asthmatiques : ils permettent de diminuer la fréquence et la gravité des crises, sans toutefois guérir la maladie.

Les auteurs de la synthèse font remarquer que, même si la méthode semble donner de bons résultats, la théorie explicative proposée par Buteyko est loin de faire l’unanimité au sein de la communauté scientifique. En effet, les données actuelles ne permettent pas de confirmer que l’asthme est associé à une diminution des taux de CO2. La médecine moderne considère plutôt que l’asthme est une maladie inflammatoire.

Les chercheurs hésitent, par conséquent, à recommander aux asthmatiques de pratiquer cette méthode en faisant remarquer que les lignes directrices de la médecine classique préconisent plutôt l’usage d’anti-inflammatoires (les bronchodilatateurs de synthèse) pour maîtriser l’asthme. (Et bien sûr, Mr ventoline et Mr clarityne préfèrent qu'on investisse dans leurs entreprises à vie, plutôt que l'on se soigne sans médicaments!)


FOFIE A TESTE POUR VOUS :

Voici plusieurs semaines que je pratique cette méthode avec d'excellents résultats... Et je ne la teste pas sur l'asthme à proprement parlé, mais sur mes affections respiratoires... Vous vous souvenez? Mes crises d'allergie subites en pleine nuit, ou dehors, alors que je ne dors pas sur un chat ou qu'il vient de pleuvoir...

Ces crises étaient de plus en plus fréquentes me poussant à reprendre les anti-histaminique quotidiennement sous peine d'avoir le fond des oreilles qui grattent à m'en crever les tympans, le nez qui coule comme de l'eau pendant des jours, se terminant inévitablement par une inflammations ORL générale , avec une sinusite de tous les diables...

Je reculais chaque fois la prise du clarityne au plus tard possible afin de limiter les quantités absorbées...

Et c'est à ce moment là que j'ai choisi de tester la méthode... Au moment précis où je me disais "Là, t'es au pus mal, t'as plus le choix, prends un comprimé , dans une demi-heure ça ira mieux"

Me voilà donc, assise dans mon canapé, en marchant dans la rue ou couchée dans mon lit à 2 heures du matin, en train de faire mes exercices respiratoires...

Combien de temps? Montre en main 7 minutes pour les premiers signes d'amélioration.... 15 minutes pour une reprise d'activité ordinaire et la disparition totale des symptômes !!!

Efficace à 100% ? Sur la prise d'anti-histaminique OUI !!!! 100% de cachetons avalés en moins!!!! Dès le premier jour!!!!!

Je confirme donc mes doutes : Je ne suis ni allergique, ni asthmatique !!! Je souffre bien de troubles respiratoires... Je pense comme les médecins que l'origine doit être inflammatoire... Mais à leur différence, je certifie pouvoir me soigner sans médicaments...

C'est pour moi une révolution ! Ces 3 dernières semaines, je n'ai plus pris un seul médicaments, alors que j'en prenais chaque jour auparavant... Dès que je sens les symptômes revenir je recommence les exercices de respiration... J'ai même pris le coup d'en faire systématiquement au coucher pour la nuit... Et vous savez quoi? Mon sommeil n'en est que meilleur, cela me permet de me détendre profondément avant l'endormissement, et je ne fais plus de cauchemars... C'est pas fabuleux ça?


POUR CEUX QUI PENSENT QUE CELA NE COÛTE RIEN D'ESSAYER :

Voici un exercice type proposé par la méthode Buteyko

1. Prise du pouls initial. S'asseoir confortablement, le dos droit, dans un endroit calme. Prendre son pouls pendant 15 secondes, multiplier le résultat par 4 et le noter. Cela sert simplement à « monitorer » les effets de la pratique des exercices de respiration.

2. Pause de contrôle. Inspirer tranquillement (par le nez et non par la bouche) pendant deux secondes, puis expirer pendant trois secondes. Retenir ensuite sa respiration, en se pinçant le nez et en comptant les secondes. Lorsqu'on a l'impression de manquer d'air (il ne faut pas attendre de suffoquer!), noter la durée de la pause de contrôle. Cet exercice donne une évaluation de l'état d'hyperventilation. Selon le Dr Buteyko, un individu ayant une respiration normale devrait pouvoir tenir une telle pause pendant plus de 40 secondes.

3. Respiration très superficielle. Se tenir le dos droit, ralentir sa respiration en relâchant les muscles du thorax et en contrôlant son souffle par l'abdomen. Respirer ainsi durant cinq minutes en étant attentif à maintenir une respiration très fluide. Au bout de quelques séances, cette façon de respirer peut s'intégrer à la vie quotidienne : au travail, au volant de la voiture, en lisant, etc.

4. Pause de contrôle. Refaire une pause de contrôle et noter sa durée. Elle devrait être plus longue que celle observée à l'étape 2. Au bout de quelques séances, elle devrait encore s'allonger.

5. Prise du pouls final. Prendre son pouls et le noter. Il devrait être plus bas que celui observé à l'étape 1. Au bout de quelques séances, il devrait aussi être plus lent dès l'étape initiale.

6. Observation de la condition physique. Observer sa condition physique, en se demandant si on ressent une chaleur dans le corps, si on se sent plus calme, etc. L'effet de la respiration superficielle doit être calmant. Si ce n'est pas le cas, l'exercice est probablement fait de manière trop poussée.

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