vendredi 30 mai 2008

Vendu mais pas inoffensif...

La semaine dernière, la ministre de l’économie Christine Lagarde a autorisé en France la commercialisation de la boisson énergisante Red Bull, produite par une firme autrichienne. Bien que des soupçons pèsent quant à l’impact de celle-ci sur la santé, la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) n’a pu s’opposer au « principe de libre circulation des marchandises légalement fabriquées et/ou commercialisées dans d’autres Etats membres de l’Union européenne ».

Comme nombre de ses homologues, cette boisson énergisante soulève pourtant des réserves quant à ses effets sur l’organisme humain. Comme le souligne l’AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments), une « boisson énergisante » est une expression marketing n’ayant aucune réalité réglementaire et nutritionnelle. Elle est souvent confondue par les consommateurs avec la boisson énergétique, laquelle est une « boisson de l’effort spécifiquement formulée pour fournir de l’énergie dans le cadre d’une dépense musculaire intense ».

Suite à un avis défavorable du Conseil Supérieur d’Hygiène Public de France (CSHPF) en 1996, sa commercialisation sur le territoire avait été interdite. En 2001, l’AFSSA s’est associée aux recherches menées pour évaluer l’innocuité de Red Bull. Parmi les divers composants du produit (caféine, taurine, inositol, D-glucuronolactone, vitamines), deux éléments, la D-glucuronolactone et la taurine, ont particulièrement retenu l’attention des experts. Ils ont ainsi constaté qu’une consommation quotidienne de deux canettes occasionne à elle seule un apport de taurine et de D-glucuronolactone respectivement 10 fois et 1000 fois supérieur par rapport à l’apport journalier fourni par l’alimentation.

Bien qu’elle soit dans l’incapacité de déterminer des limites de sécurité quant à l’absorption de ces deux composantes, l’AFSSA soupçonne la taurine d’être à l’origine de certains effets neuro-comportementaux alors que la D-glucuronolactone pourrait présenter une toxicité rénale.

Pour l’heure, l’InVS (Institut National de Veille Sanitaire) a été contacté par le ministère de la santé afin d’effectuer une mission de suivi quant aux potentielles répercutions sur la santé d’une consommation régulière de cette boisson. La communication de ces informations sera assurée auprès du grand public.

Auteur: Cécile Cassier

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo pour ton blog Fofie !
Quand j'ai survolé les sujets, je pensais "c'est dingue c'est tout comme moi, tout ce qui m'interesse...et aussi le profil, 30 ans et qques, 3 enfants... dont 2 qui vont à l'école du cirque, apprennent des poésies hallucinantes des fois, ramènent des poux aussi. Je me suis bagarrée contre les ondes electromagnétiques à l'école, je pratique l'écologie tous les jours et suis une forcenée, un peu extremiste parfois, je retape une vieille maison et les mercredis sont des vraies marathons...tout comme moi j'ai pensé, sauf peut-être ton couple qui a l'air de marcher à merveille, mais nous, ça fait 20 ans et on rame pas mal mais oui on s'accroche, ça vaut la peine, et oui, voir les autres se déchirer ça décourage, bref...
Encore merci pour tes super articles, et bien le bonjour de Bourgogne !
anna (annaguiton@yahoo.fr)

Fofie a dit…

Merci pour le com'...
Je ne vais plus m'en sortir avec mes coms d'Anna, ceux de "tante Anna"...
Bon, si il y à d'autre Anna dans mes lecteurs, pourriez vus utiliser un pseudo pour signer les commentaires! -sourire-
Biz'
Fofie
PS: ai répondu plus longuement sur ton adresse perso!