La maladie d'Alzheimer est une des maladie qui m'effraie le plus... Je la trouve terrible, pour le malade et peut-être pire encore pour les proches...
Lors d'une de mes dernières lectures , j'étais tombée sur ces quelques lignes qui parlent très bien de la maladie au quotidien, une description juste et sobre de la détresse ressentie suite à l'impuissance face à la maladie...
Sans vraiment savoir pourquoi, ces lignes m'ont touchées, plus que ce que j'avais lu auparavant..
Je voulais les partager...
Premier souvenir, cette gêne ressentie dans un cinéma du dimanche, alors qu'au beau milieu du film elle lui avait demandé pourquoi on avait éteint la lumière. Esprit passoire où ne cesseraient jamais plus de se creuser d'autres trous de mémoire, petits, puis de plus en plus grands; ceux qui lui faisaient confondre la cuisine et la salle de musique, donnant naissance à des cris insoutenables, parce que le piano à queue avait disparu... Disparition de matière, qui faisait oublier le prénom de ceux qu'elle côtoyait . Abîme le jour où elle s'était exclamée en regardant sa fille "Que fait donc cette si jolie enfant dans ma maison ?". Vide infini de ce vieux mois de décembre où l'ambulance était venue la chercher, après qu'elle eut mis feu à sa robe de chambre, immobile, encore émerveillée de ce pouvoir découvert en allumant une cigarette, elle qui ne fumait pas."
Marc Levy,
Extrait de "Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites".
Pour finir: une petite "pub" qui m'a fait sourire , même si au fond, il n'y a rien de drôle.
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