dimanche 8 avril 2007

Canelle...suite!


Ceux qui me suivent depuis plusieurs années savent que je m'étais battue en 2004 pour la condamnation de ce chasseur en envoyant plus d'une centaine de signatures recueillies sur les pétitions des associations de défense des animaux...
Ce qui m'avait d'ailleurs valu quelques soucis à mon travail puisque j'ignorais à l'époque, que la loi interdisait la signature de pétition dans les murs d'une entreprise...

Voilà les dernières nouvelles:

La cour d'appel de Pau a annulé le non-lieu dont avait bénéficié le responsable de la mort du dernier ours de souche pyrénéenne.
Pas de non-lieu pour René Marquèze. Ce chasseur de 64 ans a le triste privilège d’avoir abattu, en novembre 2004, le dernier spécimen d’ours des Pyrénées. Cannelle, une femelle accompagnée de son ourson, s’était trouvée face à lui lors d’une battue aux sangliers dans la vallée d’Aspe.
En pleine polémique sur la réintroduction de l’ours dans les Pyrénées, l’affaire avait bénéficié d’une large couverture médiatique et de l’attention du chef de l’Etat, qui avait évoqué l’affaire en Conseil des ministres. Instigatrice du «plan ours», la ministre de l’Ecologie d’alors, Nelly Olin, avait annoncé son intention d’aller «jusqu’au bout de la procédure» contre le chasseur.
Mis en examen pour «destruction d’espèce protégée» René Marquèze a toujours plaidé «l’état de nécessité». Selon lui, l’ourse l’avait menacé directement. Une version qui lui a permis de bénéficier d’une ordonnance de non-lieu en février dernier.
«Vice de forme»
Les 19 associations et l’Etat, partie civile dans l’affaire, avaient fait appel. Un appel entendu, puisque la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Pau a ordonné le renvoi de l’affaire en correctionnelle. «C’est une excellente décision. Le non-lieu était surprenant», se félicite Me François Ruffié, l’avocat des parties civiles.
Mais l’affaire pourrait à nouveau rebondir. L’avocat de René Marquèze compte en effet saisir la chambre criminelle de la cour de Cassation pour «vice de forme», l'audience de la chambre de l'instruction s'étant tenue portes ouvertes, en présence de la presse. Or, selon l’avocat, «une loi applicable depuis le 5 mars 2007 fait obligation que toutes ces audiences se tiennent à huis clos sauf en matière de détention provisoire, ce qui n'était pas le cas».

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