Voici celui du mois de mai... Toujours aussi juste, bien écrit et fort...
A croire que ce monsieur a le même mode de pensée que moi...
Rien n'est à jeter, j'aurais pu l'écrire, il l'a fait avant moi. Voilà deux fois qu'il me double et le saligaud assure comme un chef!!! lol
"Certains appellent cela des lueurs d'espoir, d'autres, des signes de reprise, d'autres encore, une inversion de tendance.
Encouragés par la bourse qui reprend son souffle, les hommes politiques et les médias nous promettent que la crise est bientôt finie et que tout va rentrer dans l'ordre dès l'année prochaine.
Ces affirmations, n'ont bien entendu, aucun fondement, mais la détérioration de l'activité économique fait peur à tout le monde et entre l'intêret électoral des uns et la détresse commerciale des autres il ne reste qu'un tout petit espace pour la vérité.
Deux observations relèvent toute fois du simple bon sens: Les centaines de milliards d'Euros injectés dans le système n'ont aucune existence réelle. Ils ne sont fondés que sur des emprunts contractés par des états, aujourd'hui notoirement insolvables. Par ailleurs pendant que la planche à billet tourne à plein régime, la productions 'éffondre. Conséquence: nous risquons d'assister bientôt à la banqueroute des Etats et au retour d'une inflation du type de celle qui obligeait les Allemands des années vongts à payer un timbre avec une brouette de billets. De bien sombres hospices...
Je ne suis pas économiste et peut-être mon analyse est-elle trop pessimiste, mais je ne crois pas me tromper en affirmant qu'une autre crise est à l'oeuvre:
Une crise de confiance comme nos générations n'en ont jamais connue jusqu'ici.
Les hommes politiques: des baratineurs. Les patrons: des voleurs. Les commerçants: des tricheurs. Les industriels: des empoisonneurs. Les médecins: des incompétents. Les religieux: des réactionnaires. Les journalistes: des fumistes. les jeunes: des délinquants.
Qui croire et en qui croire?
Au milieu de cet océan de doutes, les seuls hommes et femmes qui conservent un certain crédit sont ceux qui poursuivent un chemin qu'ils ont tracé il y à déjà longtemps et qui les a éloigné des impasses et des routes encombrées. Ils n'ont recherché ni le profit , ni la gloire. Ils ont eu le courage de rester à l'écart du courant quand tous s'y jetaient frénétiquement et se gaussaient de leur conviction. Les hommes de marketing qui veulent toujours les faire entrer dans des petites cases les appellent aujourd'hui des slow-consommateurs, des locavores, des bio-consommacteurs...
ils ne sont rien de tout cela. Ce sont des éveillés, les seuls capables de rendre un avenir à un monde dont le sens nous file entre les doigts."
2 commentaires:
Qu’en est-il de la réalité de cet article de presse à l’heure de la juste dénonciation des conflits d’intérêt (affaire Cahuzac et labos pharmaceutiques) ?
« Le drôle de jeu de M. Imbert. Publié le 13.01.2011 par Le Parisien
Georges Alexandre Imbert, président de l’Association d’aide aux victimes des accidents de médicaments (Aaavam) était-il totalement désintéressé lorsque lundi dernier dans nos colonnes il réclamait des négociations « à l’amiable » avec le laboratoire Servier afin d’obtenir des indemnités pour les victimes du Mediator? Beaucoup en doutent et le soupçonnent d’être en conflit d’intérêt.
Selon nos informations, l’association Aaavam, qui traite actuellement 1000 dossiers de victimes du Mediator, réclame des commissions à chaque patient qu’elle défend. En clair, un pourcentage sur les indemnités que percevra la victime devra être reversé à l’association. Sur le document que nous nous sommes procuré (voir ci-dessus), on peut en effet lire en toutes lettres « l’adhérent donne l’ordre irrévocable au cabinet d’avocats ou aux assureurs chargés de régulariser la transaction de virer au compte bancaire de l’Aaavam 5% du montant de l’indemnité allouée au titre du dédommagement ».
Une « proximité » avec Servier
Concrètement, si les mille dossiers défendus par l’Aaavam se soldent en moyenne par 100 000 € d’indemnités chacun, l’association empochera 5 millions d’euros. Une pratique qui fait bondir l’UFC Que choisir. « Ce ne sont pas des pratiques acceptables. Tout le montant du préjudice doit aller aux victimes. Les associations doivent être financées par leurs cotisations », nous déclare son président, Alain Bazot. Au contraire, pour sa défense, Georges-Alexandre Imbert, le président de l’Aaavam, nous indique « qu’il ne touche pas un centime personnellement sur ces transactions. Mais on a besoin d’un peu d’argent pour les frais de procédures, de déplacement et de secrétariat ».
Les autorités sanitaires travaillent avec cette association, et le numéro vert mis en place depuis le début de l’affaire renvoie vers trois associations de patients, dont l’Aaavam. « Le problème, c’est que M.Imbert a une relation privilégiée avec Jacques Servier, qui le manipule, peut-être à son insu », accuse un avocat. Georges Alexandre Imbert s’en défend, mais il admet une « proximité » avec lui, depuis un drame qui les unit. Isabelle Servier, fille du patron du labo, a en effet tué son mari le 18 décembre 1999, et elle a bénéficié des circonstances atténuantes car le tribunal a estimé qu’elle avait agi sous l’emprise d’un médicament de la classe des benzodiazépines, produit par la firme suisse Roche. « Isabelle Servier avait rejoint mon association avant son procès. Sur le conseil de l’avocate de Servier, j’ai effectivement été cité comme expert à son procès, et j’ai dénoncé le danger de ces médicaments. Si cela a pu l’aider, j’en suis fier », explique-t-il. Georges Alexandre Imbert a également connu un drame similaire : le suicide de son fils par défenestration après la prise de la même classe de médicaments. Une blessure à l’origine de son combat contre les médicaments dangereux. »
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