mardi 12 octobre 2010

Vérités Hongroises...

Voici quelques infos récupérées sur le site de Greenpeace :


Greenpeace a présenté les résultats d’analyses effectuées par ses soins sur des échantillons de
boue rouge, prélevés mardi dernier en Hongrie. Ces analyses ont révélé des taux de concentrations anormalement élevés, notamment pour l’arsenic, près de deux fois supérieure à la normale. Cette pollution toxique présente un risque à long terme pour les écosystèmes, notamment pour les sources d’eau potable. Les autorités hongroises dans leurs communiqués rassurants ont dissimulé la quantité des substances toxiques auxquelles sont exposés les citoyens !

Dès le lendemain de la catastrophe survenue à Kolontar, Greenpeace a recueilli des échantillons de boue rouge qu’elle a immédiatement confiés à l’Agence autrichienne fédérale pour l’environnement, à Vienne, ainsi qu’au laboratoire Balint, à Budapest en Hongrie. Les analyses effectuées par l’agence autrichienne ont révélé les valeurs suivantes : 110 mg d’arsenic par kg ; 1,3 mg de mercure par kg et 660 mg de chrome par kg.

Si l’on rapporte ces quantités au volume total du flux toxique, 50 tonnes d’arsenic se sont déversées dans l’environnement. D’après les analyses du laboratoire hongrois, effectuées sur des échantillons d’eau provenant d’un ruisseau de Kolontar, la concentration d’arsenic par litre est de 0,25 mg– soit un taux 25 fois supérieur aux limites fixées pour l’eau potable.

L’arsenic est toxique pour les végétaux et les animaux. Cette substance peut s’accumuler dans
l’organisme, particulièrement chez les invertébrés et les êtres humains, et affecter le système
nerveux. Le mercure peut s’infiltrer et s’accumuler dans la chaîne alimentaire, notamment dans les poissons, et provoquer également des lésions nerveuses. Lorsque le pH est élevé, comme dans la boue rouge, ces polluants restent relativement figés. Mais une diminution de la valeur du pH, comme c’est le cas dans les rivières, peut favoriser une lente dispersion de ces substances à grande échelle.
Malgré les déclarations officielles, l’écosystème du Danube reste menacé !

Greenpeace accuse donc le gouvernement hongrois d’avoir dissimulé des informations concernant la toxicité de la marée rouge. Nous pensons que les autorités hongroises savent exactement ce que contient cette boue toxique. Pourtant, aujourd’hui, c’est Greenpeace qui doit informer victimes et citoyens des risques qu’ils encourent. Sans plus attendre, le Premier ministre hongrois Viktor Orban doit rendre publiques toute les informations dont il dispose, et demander à l’entreprise d’aluminium – et à ses riches propriétaires –d’indemniser les dommages subis par l’environnement et les victimes.

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