samedi 8 janvier 2011

Un enfant de 10 ans ingère en moyenne 128 résidus chimiques par jour !!!


Voici l'article que j'ai découvert avec horreur  et que je tenais à partager...

Dans le cadre du lancement d’une vaste campagne visant à dénoncer le rôle des facteurs environnementaux dans l’actuelle épidémie de cancers, l’association Générations Futures et le réseau européen HEAL (1) ont réalisé une enquête évaluant l’exposition de la population, et plus particulièrement des enfants, via l’alimentation à des substances chimiques susceptibles d’être cancérigènes.


Ainsi, entre juillet et septembre 2010, l’association a acheté dans divers supermarchés des aliments non bio, composant les repas types d’une journée d’un enfant d’une dizaine d’années. Au total, quatre repas et un encas ont été élaborés selon les recommandations du ministère de la santé, incluant 5 fruits et légumes frais par jour, un minimum de trois produits laitiers et un litre et demi d’eau. Des friandises comme un chewing-gum ont été incluses afin de rester fidèle à la réalité.
Au cours de l’analyse de ces repas types, l’attention s’est portée sur diverses substances chimiques, dont les pesticides, mais également sur les éventuels transferts de plastiques alimentaires vers les aliments (phtalates et BPA) ainsi que sur les sous-produits de traitement de l’eau.
Au total, sur l’ensemble de la journée, 128 résidus chimiques ont été détectés, représentant 81 substances chimiques différentes. Ces dernières comptent 42 substances différentes classées cancérogènes possibles ou probables, 5 substances classées comme cancérogènes certaines ainsi que 37 substances différentes dépeintes comme perturbateurs endocriniens (PE). Il est à noter que 28 substances sont classées à la fois possiblement cancérogènes et PE. Du point de vue de la teneur de ces substances, seuls 2 résidus de pesticides sont supérieurs aux LMR (Limites Maximales de Résidus), les autres substances chimiques trouvées étant à des niveaux inférieurs aux différentes normes en vigueur.


Comme le souligne l’association même, cette étude a ses limites dans la mesure où elle se base sur les repas d’une seule journée, composés d’aliments de consommation courante. Mais bien qu’elle ne prétende pas « être parfaitement représentative de la consommation alimentaire française moyenne » et « refléter exactement l’état moyen de la contamination par des substances chimiques des aliments vendus en France », cette enquête a le mérite de dénoncer un problème croissant, à savoir l’ingestion quotidienne de cocktails réunissant de nombreuses substances nocives. Or, le respect des limites légales pour chaque substance chimique prise individuellement n’apporte aucune garantie quant à l’exposition globale.


Face à ces résultats, les associations appellent les représentants à agir afin de réduire l’exposition, notamment alimentaire, de la population aux substances chimiques suspectées d’être cancérigènes et/ou pouvant perturber le système endocrinien. Cette réclamation est d’autant plus légitime que des solutions de substitution existent déjà pour nombre de ces substances, à l’instar du rôle de l’agriculture biologique dans la production d’aliments sans résidus.
Cécile Cassier



Merci à www.univers-nature.com

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